Bonjour,
cette semaine je voulais te parler de flow et d’émotions. Et du lien que nous pouvons faire entre les deux. Bonne lecture.
Mon actu de la semaine
Ce dimanche matin je regarderai depuis mon canapé le départ du marathon de Paris en me rappelant que je l’ai couru il y a bientôt 4 ans. Et que je remettrai bien ça un jour ou l’autre. En attendant je me concentre sur le vélo et je me suis inscrit au Gravelman 120km Auvergne en trace gravel. C’est dans 6 semaines.
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Allez c’est parti ! 👈 as tu remarqué que c’est la phrase signature de toutes mes intros de tous mes podcasts ?
La bonne dose
Le savais-tu ? Notre corps est d’abord piloté par nos émotions. Notre côté émotionnel envoie des signaux d’évaluation et de sentiments que notre corps appréhende en toute conscience.
Nos émotions sont quatre à cinq fois plus rapides que notre capacité à trier, à comprendre et à évaluer quelque chose.
Ce qui explique que nos réactions émotionnelles nous dépassent souvent. Et que comprendre ces signaux et notre mémoire émotionnelle est capital.
Dans des situations délicates, ce système d’alerte devrait nous permettre de convoquer des associations positives et de se sentir bien ou mieux.
Mais découvrir et comprendre ces indicateurs précoces est un travail délicat. Il demande un questionnement de nos réactions dans certaines situations pour remonter à l’indicateur que nous avons peut-être ignoré trop souvent.
Tenir un journal de notre énergie, de nos émotions et de nos réactions pendant une quinzaine de jours peut justement nous permettre de réfléchir sur les événements, les activités et nos réactions. On peut utiliser la première semaine comme une observation et une évaluation. Puis apporter des modifications dans la seconde semaine pour tester si un changement fait une différence.
Et nous devrions particulièrement surveiller notre capacité à nous concentrer et même nous immerger totalement dans une activité. Le fameux Flow.
Ce concept, élaboré par le psychologue Mihály Csíkszentmihályi s’applique dans tous les domaines de notre vie. Le psychologue décrivait le flow comme un état d’immersion totale.
Il peut se manifester dans le sport, le travail, la création artistique par exemple quand on écrit un livre ou crée un podcast pour moi. Les activités de flow produisent une grande quantité d’énergie positive qui nous porte vers la réussite de nos projets. L’activité est une source de satisfaction. Elle nous donne le sentiment d’“exister dans l’instant”.
Malheureusement le flow ne se provoque pas facilement et donc encore moins à la demande.
On en connait les composants et les facteurs le facilitant. Mais sans jamais avoir la certitude de l’atteindre.
En préparation mentale, nous parlons souvent du tunnel de la concentration. Quand on est dans le tunnel, on est ni avant, ni après, ni en dehors. On est dans le tunnel. Ici et maintenant, sans penser à ce qui s’est passé avant ou va se passer après. Mais ce n’est pas toujours le flow.
On sait aussi que le flow résulte d’un équilibre parfait entre le défi que nous nous lançons et nos capacités à le relever.
En cela, les conditions pour atteindre le flow nous rappellent celles de la motivation et la définition de nos objectifs.
Un objectif trop facile n’est pas motivant. Un objectif trop difficile est démotivant. Les deux protègent notre égo : je suis sûr de réussir ou c’est normal de ne pas réussir.
Voilà pourquoi on doit définir un objectif suffisamment ambitieux pour créer de la stimulation car nous ne sommes pas certains de le réussir.
Et dans la mesure de notre état motivationnel nous allons aussi questionner nos compétences : celles que nous avons déjà et celles que nous devons acquérir pour relever le défi. Sans compétences pas de motivation. Sans progrès non plus.
Voilà pourquoi un défi qui nous stimule et nous permet de développer nos compétences va nous amener à cet équilibre. Nous allons concentrer notre énergie et nos capacités mentales sur l’atteinte de cet objectif via le développement de nos compétences.
Et pour arriver à le faire il faut justement comprendre ces signaux qui nous indiquent que nos émotions vont nous sortir de cet équilibre. La peur de ne pas être compétent. La peur de ne pas être prêt. La crainte de ne pas progresser. De paraître nul. De perdre son temps ou la face…
Toutes ces émotions peuvent venir nous traverser l’esprit et nous éloigner de cet état de flow que nous espérons trouver.
Comprendre les signaux, c’est se donner une chance d’activer une pensée qui permet de relativiser entre le pessimisme et l’optimisme.
Et c’est aussi comme ça que nous pouvons agir sur nos émotions. Car comme je te l’ai déjà dit par le passé, nous ne pouvons pas supprimer ni même agir réellement sur nos émotions. D’autant qu’elles vont plus vite que notre réflexion.
Mais nous pouvons agir sur les pensées qui déclenchent ces émotions. Et en comprenant les signaux nous pouvons agir avant que ces pensées ne viennent nous empêcher d’avancer sur nos projets et défis.
Vaste défi non ?
La citation inspirante de la semaine
« Si votre mentalité est affranchie des préjugés... elle est ouverte à tout. L'esprit du débutant fourmille de possibilités, alors que celui de l'expert en a très peu. — Shunryu Suzuki
A la semaine prochaine
Merci pour la lecture de cette lettre. N'hésite pas me répondre et à la faire suivre à tes amis pour m'aider à la faire connaître. Garde le sourire et soigne ton énergie créative !
xoxo
Bertrand